S’étant lancées dans un genre nouveau, le roman culinaire, les Éditions Memory à Tenneville ont fait coup double en publiant « Gestapo et chocolat » de Claude Raucy & Cédric Lamkin et « Prestidigi’ Saveurs » d’Amandine Fairon & Olivier Bauche, deux textes issus de l’association d’un écrivain et d’un maître des fourneaux, complétés des recettes originales faisant partie intégrante de l’intrigue, présentées sous forme de fiches détachables.
En 1894, l’écrivain français Jules Renard (18-1910) faisait paraître son célèbre roman autobiographique « Poil de carotte », mais aussi les savoureuses « Histoires naturelles » que les Éditions Soliflor à Bruxelles ont eu l’excellente idée de remettre ces jours-ci sur le marché, dans une version merveilleusement illustrée par Benjamin Rabier (1864-1939).
Un pays fonctionnant parfaitement pendant plus d’un an sans gouvernement, dont le leader du principal parti – la N-VA – se mue en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire d’Oliver Hardy en Stan Laurel, au physique comme au moral, et où les écologistes au pouvoir promettent de l’électricité gratuite aux petites gens avant de se rétracter à la vitesse de l’éclair pour faire payer à ceux-ci les installations photovoltaïques des riches bobos… Bienvenue chez les Belges !
L’académicien belge Jean-Baptiste Baronian est l’un des meilleurs spécialistes actuels des inspirateurs de la poésie symboliste et ses connaissances intimes de la vie et de la production littéraire de ces géants des lettres constituent un avantage décisif pour leur mise en perspective auprès du public.
Saluons comme il se doit la parution en poche, chez 10/18 à Paris, de la version française de « La merditude des choses », un roman flamboyant pondu – c’est le mot ! – en 2008 par l’écrivain flamand Dimitri Verhulst (né en 1972) et dont l’adaptation cinématographique de Felix Van Groeningen remporta le prix Art & Essai 2009 au Festival de Cannes.