« Malgré une unification récente et en dépit de la relative petitesse de son territoire, l’Italie jouit d’un niveau de reconnaissance très fort dans l’imaginaire collectif en Europe et dans le monde. Ses frontières maritimes qui dessinent une botte au cœur de la Méditerranée, ses origines glorieuses au temps de l’empire romain, les chefs-d’œuvre de ses artistes, de ses hommes de lettres et de ses musiciens, son art de vivre entre Dolce Vita et intrépidité sont autant de repères qui composent une image riche, mais où abondent aussi les poncifs », écrit Michel Feuillet dans sa présentation de « Les 100 mots de l’Italie W, le petit ouvrage fort intéressant qu’il a fait paraître aux Presses universitaires de France, dans la fameuse collection « Que sais-je ? ».
On apprend dans « 100 ans de radio en Belgique », un magnifique album paru à La Renaissance du Livre, que c’est dans notre pays que fut diffusé en date du 28 mars 1914 le premier programme radiophonique européen, un concert d’airs d’opérettes et d’opéras ainsi que de morceaux à la mode, bien entendu ponctués par « La Brabançonne » et La « Marseillaise ».
C’est entre 1951 et 1954, soit quelques années avant la création de son Michel Vaillant en 1957 que le jeune dessinateur français Jean Graton (il est né en 1923) fit ses armes à Marcinelle en illustrant 148 planches des fameuses « Belles Histoires de l’Oncle Paul » qui, en quatre pages illustrées, faisaient dans le « Journal de Spirou » le récit d’un événement célèbre du passé ou retraçaient les épisodes marquants de la vie de l’un ou l’autre grand personnage d’antan.
À celles et ceux qui auraient manqué l’exposition « Balzac-Alechinsky, Le traité des excitants modernes » présentée au musée Balzac de Saché (Indre-et-Loire) du 1er juin au 30 septembre 2013 – et à celles et ceux qui l’ont vue –, nous ne saurions trop recommander la lecture passionnante du « Traité des excitants modernes » dans sa version de poche sortie en Arles chez Actes Sud dans la collection « Babel ».
Docteur en histoire de l’art de la Sorbonne, ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, Neville Rowley a consacré sa thèse à la pittura di luce, la peinture de lumière, vaste mouvement qui occupa la scène artistique dans l’Italie du XVe siècle. Il a collaboré à l’exposition « Giorgio Morandi » au Metropolitan Museum de New York (2008) puis a été commissaire de l’exposition « Villa aperta », à la Villa Médicis (2009).
Tantôt admirée, tantôt vilipendée, l’œuvre d’Igor Stravinski (1882-1971) n’a cessé de faire l’objet d’interprétations et de commentaires tranchés.
Sous-titré Dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire classique de la cuisine et de la gastronomie, « Mots de table, mots de bouche », le dictionnaire aussi savant que passionnant de Claudine Brécourt-Villars paru aux Éditions de La Table Ronde à Paris comprend 500 articles illustrés par des citations puisées dans près de 350 œuvres du XIVe siècle à nos jours.
À l’occasion de l’exposition « Frida Kahlo/Diego Rivera. L’art en fusion » présentée jusqu’au 15 janvier 2014 au musée de l’Orangerie à Paris, les Éditions Flammarion publient « Frida Une biographie de Frida Kahlo », un essai d’Hayden Herrera retraçant la vie mouvementée de cette artiste majeure et légendaire née avec le XXe siècle.
À quelques mois du centenaire d’Août-14, dans « Les 100 mots de la Grande Guerre », un essai paru aux PUF dans la fameuse collection « Que sais-je ? », l’historien français André Loez aborde le premier conflit mondial par autant de zooms sur des personnages, des lieux, des concepts, des événements, des batailles, des inventions, des faits sociaux, des conséquences qui en ont constitué la réalité et les prolongements.