« La gourmandise, tout le monde est d’accord là-dessus depuis longtemps, commence quand ce n’est plus l’estomac qui crie mais la bouche qui parle. » Inscrit dans la savoureuse collection des « Petits éloges », l’essai de Grégoire Polet intitulé Petit éloge de la gourmandise renoue en tous points avec la tradition antique de l’édification publique. Maniant le […]
Photographe et avocat, Benoît Feron a fait paraître aux Éditions de la Renaissance du Livre à Bruxelles un ouvrage imposant intitulé Visages d’avocats dans lequel il s’est proposé, à l’initiative de l’ordre des Avocats de Bruxelles, de réaliser une série de 250 portraits des hommes et des femmes qui officient dans les prétoires, à travers leur visage mais aussi dans leur travail et dans leur vie de tous les jours.
Erik Rydberg, dans un petit essai très didactique intitulé Petit manuel de contre-propagande économique paru aux Éditions Couleur livres à Bruxelles, a commis un bien joli crime contre la pensée unique et son crédo économique.
Si vous ne connaissez pas Maggie Chascarrillo et Hopey Glass, les héroïnes de la série Locas, jetez-vous sur leurs aventures.
Ils ne sont pas deux : ils sont trois !
Tout le monde connaît Fidel, beaucoup de monde connaît Raùl, mais presque personne ne connaît Ramon.
Intitulé Le printemps des sayanim, le récit que le professeur Jacob Cohen publie ces-jours-ci à Paris aux Éditions de L’Harmattan stupéfie autant par son objectif que par son étayement : quoique mêlant réalité et fiction, il se propose de mettre à nu un système qu’il affirme bien réel, celui des sayanim –informateurs en hébreu– constitué de Juifs de la diaspora qui acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad (les services secrets israéliens) ou avec d’autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leurs compétences afin de mener une guerre psychologique pour défendre la « sacralité » d’Israël.
Ainsi donc, Babart De Wever, le Goering van Vlaanderen (à qui seuls les profs flamingants de la KUL ont pu reconnaître des qualités d’historien, on va le voir) s’est lancé dans une de ces saillies dont il a le secret en qualifiant, dans une tribune publiée par le Standaard, de « mythe wallon » l’assertion selon laquelle la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale serait un phénomène essentiellement flamand et il estime que la Wallonie n’assume pas son passé collaborationniste, contrairement à la Flandre.