Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, vainqueur d’Hitler et du nazisme, sir Winston Churchill (1874-1965) a marqué la première moitié du XXe siècle d’une empreinte indélébile, celle d’un homme politique coriace et obstiné, mais aussi celle d’un brillant historien, d’un excellent écrivain (il décrocha le prix Nobel de littérature en 1953), d’un orateur hors pair (son discours durant lequel il promit à ses concitoyens « du sang, de la sueur et des larmes » est, parmi bien d’autres, demeuré fameux), d’un artiste de talent (ses aquarelles sont remarquables) et d’un humoriste à tout crin.
Le parcours de Giorgio della Rocca, le héros né en 1953 du « Square des Milliardaires » de Giuseppe Pignato, débute de façon on ne peut plus classique, s’agissant du fils d’un couple d’immigrés siciliens venus en Belgique durant les Golden Fifties pour échapper à la misère : un père ouvrier qui milite au syndicat socialiste, une mère très catholique, le Borinage puis Bruxelles…
Par Martin Linden.