Ainsi donc les socialistes de Charleroi, avec à leur tête le président ff de leur parti, ont osé franchir le pas : procéder à la déportation des mendiants vers la banlieue en guise de cache-misère. Vous ne verrez plus aucun mendiant au centre-ville.
Sauf le mercredi.
Les autres jours, ils seront priés (forcés, plus exactement) d’aller se faire mal voir ailleurs.
Les paumés rebelles, distraits ou mal informés seront à la merci des policiers qui pourront les contrôler, les chasser et même leur confisquer la menue monnaie trouvée dans leurs sébiles. Tout cela pour avoir une ville plus clean. Paul Magnette anti-Robin des Bois ?
En tout cas, à Charleroi, on prive les pauvres pour plaire aux riches.
TIBERIUS GRACCHUS