« Il n’y a point d’autre science que celle du destin. » (« Les Mille et une Nuits »)

Antoine Galland, né le 4 avril 1646 à Rollot (Somme)1 et mort le 17 février 1715 à Paris, était un orientaliste français, spécialiste de manuscrits anciens et de monnaies, habitué de la Bibliothèque royale, antiquaire du roi, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et lecteur au Collège royal, ainsi que professeur de langue arabe au Collège de France.

Antoine Galland

À partir de 1701, il a entamé la traduction d’un recueil anonyme de contes populaires d’origine persane, indienne et arabe connu par la suite comme Les Mille et Une Nuits, un ensemble constitué de nombreux récits enchâssés et de personnages mis en miroir les uns par rapport aux autres.

Ces contes proviendraient essentiellement de trois grands fonds principaux, une source indo-persane à coloration hellénistique se situant entre les IIIe et VIIsiècles, un fonds arabe datant de la période du pouvoir des califes de Bagdad entre les IXe et XIsiècles et, enfin, un fonds populaire égyptien datant des XIIe et XIIIsiècles qui ont continué à se transformer, par suppressions ou adjonctions continues, jusqu’au XVIsiècle.

Venu d’Alep et composé de trois volumes, le manuscrit utilisé par Galland dans sa traduction publiée de 1704 à 1717 – et dont le troisième ressort chez Hugo Poche à Paris – date du XVsiècle, mais une partie a été rédigée par lui-même, intégrant des récits n’y figurant pas à l’origine, comme Aladin et la lampe merveilleuse ou Ali Baba et les 40 voleurs[1].

Résumé général :

Le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l’infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d’être certain de ne plus être trompé, il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu’il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se propose d’épouser le sultan. Aidée de sa sœur, elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain. Le sultan ne peut se résoudre alors à tuer la jeune femme ; il reporte l’exécution de jour en jour afin de connaître la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement, au bout de mille et une nuits, il renonce à la faire exécuter.

Dans ce troisième volume des Mille et Une Nuits, on suit notamment les aventures d’Aladin, d’Ali Baba, de l’esclave Morgiane, d’un dormeur éveillé, de deux sœurs jalouses et d’un marchand de Bagdad.

Rebondissements assurés !

PÉTRONE

Les Mille et une Nuits III – Contes arabes, traduction d’Antoine Galland, Paris, Éditions Hugo Poche, collection « Classiques », juillet 2024, 743 pp. en noir et blanc au format 11 x 18 cm sous couverture brochée en couleurs et à rabats, 8,90 € (prix France)

TABLE DES MATIÈRES

Histoire du dormeur éveillé

Histoire d’Aladdin, ou la lampe merveilleuse.

Aventures du calife Haroun Alraschid

Histoire de l’aveugle Baba-Abdalla

Histoire de Sidi Nouman

Histoire de Cogia Hassan Alhabbal

Suite de l’histoire de Cogia Hassan Alhabbal

Histoire d’Ali Baba et de quarante voleurs exterminés par une esclave

Histoire d’Ali Cogia, marchand de Bagdad

Histoire du cheval enchanté

Histoire du prince Ahmed et de la fée Pari-Banou

Histoire de deux sœurs jalouses de leur cadette

Note biographique


[1] Source : Wikipédia.

Date de publication
jeudi 22 août 2024
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