Kaléidoscope littéraire européen…

Journaliste, essayiste et écrivain français, Olivier Guez (°1974), qui en sus de sa langue maternelle, parle allemand, italien, espagnol et anglais, après avoir étudié à Sciences-Po Strasbourg, puis à la London School of Economics (LSE) et au Collège d’Europe de Bruges, travaille aujourd’hui comme journaliste indépendant pour plusieurs grands médias internationaux, dont le New York Times, Le Monde, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Figaro Magazine, L’Express, Le Point, Politique Internationale, Der Freitag, Der Tages Anzeiger, Das Magazin et Il Foglio.

Son roman biographique La Disparition de Josef Mengele, paru en 2017 chez Grasset, a remporté le prix Renaudot la même année.

Dans Le Grand Tour – Autoportrait de l’Europe par ses écrivains, un livre paru sous sa direction, il a invité vingt-sept écrivains, un par État-membre de l’Union européenne, à rédiger un texte sur des lieux évocateurs de la culture et de l’histoire.

Rappelons que le Grand Tour, écrit de la même façon en anglais et qui émergea vers le milieu du XVIsiècle, s’affirma tout au long du XVIIe, pour culminer au XVIIIe, était à l’origine un long voyage en Europe effectué par les jeunes hommes, et plus rarement les jeunes femmes, des plus hautes classes de la société européenne, britannique, allemande, mais aussi française, néerlandaise, polonaise, scandinave, plus tardivement russe à partir des années 1760, et américaine depuis la seconde moitié du XVIIIsiècle[1].

L’ouvrage d’Olivier Guez constitue un étonnant et passionnant patchwork cosmopolite et humaniste, tout en dressant avec originalité un état des lieux de notre continent au début des années 2020.

Un bien beau voyage !

PÉTRONE

Le Grand Tour – Autoportrait de l’Europe par ses écrivains, ouvrage collectif sous la direction d’Olivier Guez, Paris, Éditions Le Livre de poche, collection « Documents », avril 2024, 425 pp. en noir et blanc au format 11,2 x 17,8 cm sous couverture brochée en couleurs, 9,20 € (prix France)

TABLE DES MATIÈRES

Préface d’Olivier Guez

CHAPITRE PREMIER / CICATRICES

ALLEMAGNE : Hohenschönhausen – la prison qui n’existait pas par Daniel Kehlmann

FINLANDE : Le Navire blanc- à la frontière entre Est et Ouest par Sofi Oksanen

CHYPRE : La Valise rouge par Stavros Christodoulou

LITUANIE : Un conte de trois villes par Tomas Vendova

CHAPITRE Il / ERRANCES

FRANCE : Un sablier par Maylis de Kerangal

SUÈDE : L’Europe est aussi un balcon à Sedriano par Björn Larsson

SLOVÉNIE : Le Pré, tout simplement par Brina Svit

LETTONIE : Jelgava, encore une fois par Jānis Joņevs

CHAPITRE III / FANTÔMES

POLOGNE : Adresse par Agata Tuszyńska

IRLANDE : En avant du soleil par Colm Tóibín

ROUMANIE : Le Pays des Hêtres par Norman Manea

SLOVAQUIE : Tournesols en sous-sol – Bratislava par Michal Hvorecký

CHAPITRE IV / CHAIR

ESPAGNE : Le Pain de l’Europe par Fernando Aramburu

MALTE : Les Villageois de Skorba, ou Ce que je devais envoyer à Monsieur Guez par Immanuel Mifsud

BULGARIE : Dans le bassin des dames par Kapka Kassabova

CHAPITRE V / VILLÉGIATURES

DANEMARK : Entre deux mers par Jens Christian Grøndahl

AUTRICHE : Interdiction aux drones de survoler par Eva Menasse

GRÈCE : Retour â Bassae par Ersi Sotiropoulos

PAYS-BAS : Mademoiselle Wilhelmina est délicieuse par Jan Brokken

CHAPITRE VI / BLESSURES

LUXEMBOURG : L’Histoire de la tombe vide par Jean Portante

ITALIE : Fous mélancoliques par Rosella Postorino

PORTUGAL : Devant le promontoire par Lidia Jorge

CROATIE : La Mer qui avait grimpé sur les hauteurs par Olja Savičević

CHAPITRE VII / NOSTALGIE

HONGRIE : Muet face au sourd par Laszo Krnasznahorkai

Belgique : Ding flop bips par Lize Spit

ESTONIE : Lumières changeantes rue du Laboratoire par Tilt Aleksejev

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : La Dernière Grande Dame par Kateřina Tučková (avec Olivier Guez)

Biographie des auteurs


[1] Wikipédia.

Date de publication
samedi 17 août 2024
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