Retour en grâce pictural…

Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, Patrick Mauriès né à Saint-Raphaël (Var) en 1952, est un écrivain, éditeur, critique littéraire et collectionneur français.

Il a publié chez Flammarion un solide ouvrage abondamment illustré, Néo-Romantiques – Un moment oublié de l’art moderne, 1926-1972, dans lequel il rend justice au talent d’artistes perdus de vue tels que Christian Bérard (1902-1949), Pavel Tchelitchew (1898-1957), Thérèse Debains (1897-1974), Pierre Charbonnier (1897-1978) ou encore les frères Eugène (1899-1972) et Léonide (1898-1976) Berman, qui, à Paris au mitan des années 1920 et après, ont réagi contre l’art abstrait dans des productions originales adoptant de nouvelles formes figuratives – en ce compris des dessins destinés au théâtre, à l’opéra et au ballet – qui firent sensation auprès d’aristarques d’alors, comme ceux de la poétesse américaine Gertrude Stein (1874-1946), du chorégraphe russe George Balanchine (1904-1983), du poète Jean Cocteau (1889-1963) ou encore du grand couturier et galeriste Christian Dior (1905-1957), avant, pour certains de ces Néo-Romantiques, d’essaimer vers l’Italie et le monde anglo-saxon.

Christian Bérard, Autoportrait, 1948

Un essai magistral !

PÉTRONE

Néo-Romantiques – Un moment oublié de l’art moderne, 1926-1972 par Patrick Mauriès, Paris, Éditions Flammarion, février 2022, 256 pp. en quadrichromie au format 23 x 28,3 cm sous couverture brochée en couleurs et à rabats, 39,90 € (prix France)

Date de publication
samedi 12 février 2022
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