Stéphane Guégan est historien, critique d’art, ainsi que conseiller scientifique auprès de la Présidence du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie à Paris.
À l’occasion de l’exposition Baudelaire, la modernité mélancolique qui se tiendra du 3 novembre 2021 au 13 février 2022 à la BnF – François-Mitterrand, il publie chez Flammarion un essai très documenté intitulé Baudelaire – L’art contre l’ennui dans lequel il se penche sur les considérations émises à partir de 1845 sur la peinture, la statuaire et la photographie de son temps par le poète Charles Baudelaire (1821-1867) dont l’œuvre maîtresse, Les Fleurs du mal, provoqua la déflagration que l’on sait dans le monde des lettres.
Fustigeant les travers de son époque, Baudelaire préconisait dans des articles parfois virulents la modernité, qui n’avait à ses yeux rien à voir avec la tyrannie du neuf.
Écoutons l’auteur :
« En art [chez Baudelaire], c’est l’impératif de la modernité, qui exige qu’on peigne la vie moderne dans son mouvement et sa vérité profonde. Personne n’a mieux saisi Delacroix, Ingres et Daumier, électrisé Courbet et Manet, dissocié bonne et mauvaise photographies, promu l’égale légitimité des cultures ou le divorce entre morale de l’art et morale commune. »
Une modernité très actuelle…
PÉTRONE
Baudelaire – L’art contre l’ennui par Stéphane Guégan, Paris, Éditions Flammarion, collection « Histoire de l’art », septembre 2021, 160 pp. en quadrichromie au format 17,8 x 24,8 cm sous couverture cartonnée monochrome, 35 € (prix France)
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Exposition Baudelaire, la modernité mélancolique
Du 3 novembre 2021 au 13 février 2022
Galerie 1
BnF I François-Mitterrand, Quai François Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures
Dimanche de 13 heures à 19 heures
Fermeture les lundis et jours fériés
Entrée 9 euros, tarif réduit 7 euros
Réservation sur bnf.tickeasy.com et via le réseau FNAC