Regards sur l’art italien du XVe siècle

Michael Baxandall (1933-2008), professeur et historien de l’art américain d’origine britannique, a enseigné à l’Université de Californie à Berkeley, à l’Institut Warburg et à l’Université de Londres. Il a été conservateur du Victoria and Albert Museum et a reçu le prix Aby Warburg en 1988.

Il est connu notamment pour le développement du concept de period eye,une méthode analytique servant à décrire les conditions culturelles dans lesquelles l’art était créé, perçu et compris durant la Renaissance.

Les Éditions Gallimard à Paris publient dans la collection « Tel » la traduction française de son essai intitulé L’œil du Quattrocento – L’usage de la peinture dans l’Italie de la Renaissance dans lequel il démontre que l’histoire sociale et histoire de l’art ne font qu’un en prenant exemple sur la peinture italienne de la Renaissance, en montrant à quelle demande exacte répondaient Masaccio, Filippo Lippi, Andrea del Castagno ou Fra Angelico, en expliquant de quel sens leurs œuvres étaient chargées et comment les regardaient leurs destinataires et leurs commanditaires en recourant à l’analyse du marché de l’art, des contrats, des correspondances et des registres de comptes.

En prouvant aussi comment les dispositions visuelles nées de la vie quotidienne, religieuse, sociale ou commerciale de l’époque sont devenues des éléments déterminants du style des peintres.

Magnifico !

PÉTRONE

L’œil du Quattrocento – L’usage de la peinture dans l’Italie de la Renaissance par Michael Baxandall, traduction de l’anglais par Yvette Delsaut, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », janvier 2020, 228 pp. en noir et blanc + 1 cahier de 64 pp. en quadrichromie au format 12,5 x 19 cm sous couverture brochée en couleurs, 14,50 € (prix France)

Date de publication
samedi 28 mars 2020
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