Publié à Marseille aux Éditions Le mot et le reste, l’essai monumental (528 pages d’un texte serré…) intitulé Frank Sinatra – Une mythologie américaine et rédigé par Steven Jezo-Vannier (°1984) constitue « la » biographie de l’inoubliable interprète de succès planétaires comme Strangers In The Night (1966), Something Stupid (1967, avec sa fille Nancy), My Way (1969) ou encore New York, New York (1980).
On y suit pas à pas la vie et la carrière du crooner Francis Albert Sinatra, né le 12 décembre 1915 à Hoboken, dans le New Jersey, et mort le 14 mai 1998 au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles (Californie), qui fut le meneur du fameux Rat Pack [1] dans les années 1950 et 1960, constitua un répertoire de plus de 2000 chansons et vendit plus de 150 millions d’albums.
Son amitié avec John Fitzgerald Kennedy, ainsi qu’avec Sam Giancana, patron de la mafia, mais aussi son premier mariage avec Nancy Barbato [2] – cousine des mafieux John Barbato et Willie Moretti – lui ouvrirent bien des portes (et lui valurent, outre celui de « The Voice » pour ses qualités de chanteur, le surnom de « gangster d’Hoboken ») et sa carrière couvrit soixante années de l’histoire de la musique populaire américaine, de la chanson Shine au sein du groupe « The Hoboken Four » le 8 septembre 1935 à son ultime interprétation sur scène de The Best Is Yet to Come le 25 février 1995.
Extrait de la présentation de l’éditeur :
« Artiste intuitif et talentueux, Frank Sinatra a inventé les codes de la musique populaire contemporaine, album concept et 33 tours compris.
Fils d’immigrés italiens engagé contre la pauvreté et l’intolérance, fervent partisan des droits civiques, self-made-man qui a chuté pour mieux ressusciter, acteur et homme d’affaires au tempérament volcanique, modèle de virilité et séducteur invétéré, il avait tout pour devenir le héros américain du XXe siècle.
Ami des stars, intime des Présidents comme des parrains de la mafia, Sinatra incarne la mythologie de ce pays avec toutes ses parts d’ombre. Mais ce sont surtout sa voix, ses qualités d’interprète et son sens de la musique qui ont assis sa popularité, d’une longévité inédite. »
Wonderfull Frankie…
PÉTRONE
Frank Sinatra – Une mythologie
américaine par Steven Jezo-Vannier, Marseille, Éditions Le mot et le reste, novembre 2019,
528 pp. en noir et blanc au format 14,8 x 21 cm sous
couverture brochée en couleurs, 19 € (prix France)
[1] Aux États-Unis, dans les années 1950, le Rat Pack — littéralement « Club des rats » – réunit quelques-unes des stars les plus populaires du moment : Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Joey Bishop et Peter Lawford, mais aussi Shirley MacLaine, Lauren Bacall, et Judy Garland.
[2] Qui dura de 1939 à 1951. Il fut ensuite marié à l’actrice Mia Farrow de 1966 à 1968, puis avec le mannequin et showgirl Barbara Marx de 1976 à sa mort en 1998.