« Je n’écris pas : il pleuvait à verse, j’écris : Maigret était trempé. » (Georges Simenon)

À l’occasion du trentième anniversaire de la mort de Georges Simenon (1903-1989) dont il est l’un des plus grands spécialistes, l’académicien, éditeur, biographe, essayiste et romancier belge Jean-Baptiste Baronian (°1942) [1] se penche avec la maestria dont il est coutumier, dans Simenon romancier absolu (Éditions Pierre-Guillaume de Roux), sur divers aspects de la vie et des textes de l’écrivain liégeois comme s’il menait une enquête policière.

Comme l’indique avec justesse la quatrième de couverture : « Simenon y est à la fois victime, coupable et toujours… en cavale. On voyage à travers les multiples zones d’ombre et non-dits qui planent encore sur son œuvre et sa biographie pour redécouvrir l’incroyable modernité, la singularité saisissante de cet écrivain. »

L’occasion aussi de croiser au fil des pages les fantômes de Jean Cocteau, d’André Gide, de Marcel Mariën, d’Hubert Juin, de Jean Richard, de Jean Renoir, de Raimu, de Michel Simon, de Jean Gabin, du Dr Paul, de Pol Vandromme, de Jean Queval, de Bernard de Fallois et de Robert Poulet…

PÉTRONE

Simenon romancier absolu par Jean-Baptiste Baronian, Paris, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, juin 2019, 184 pp. en noir et blanc au format 12,2 x 19,5 cm sous couverture brochée en couleurs, 18,50 € (prix France)

 

[1] Il est aussi président des Amis de Georges Simenon, une société littéraire créée en 1987, établie à Bruxelles, qui publie périodiquement Les Cahiers Simenon. Par ailleurs, créée en 1902, l’Association des écrivains belges qui a son siège, depuis 1946, dans un très beau bâtiment de la fin du XIXsiècle, chaussée de Wavre à Ixelles, a inauguré, le 25 avril 2019, à son instigation notamment, l’Espace Simenon – deux pièces spécialement aménagées pour accueillir des rencontres, des débats, des conférences et des projections de films autour du créateur de Maigret.

Date de publication
lundi 10 juin 2019
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