« Qu’on me laisse à mes amours mortes… » (Anne Vanderlove)

 

 

Subtilement rédigé et habilement construit sur un thème bien choisi – à l’instar de ses œuvres précédentes, Nos mémoires apprivoisées, Alice et l’homme-perle, Monsieur a la migraine et Le hasard a un goût de cake au chocolat –, le nouvel opus de Valérie Cohen, Depuis, mon cœur a un battement de retard (Paris, Éditions Flammarion), aborde avec finesse et un brin d’humour la question des amours (pas tout à fait) défuntes.

En voici le pitch :

« La vie d’Emma, joli brin de femme épanouie à la carrière radieuse, semble toute tracée. Développer son entreprise de prêt-à-porter, cultiver ses amitiés, aimer paisiblement son mari et son fils.

Mais une fois par an, Emma revient à ce jour, il y a vingt ans, lorsque son amour de jeunesse l’a quittée. Quand elle apprend que cet homme est actif sur un site de rencontre pour personnes mariées, la tentation est grande de revisiter ses souvenirs… »

Bien entendu, des rebondissements attendront cette petite Madame Bovary on-line « d’un mètre cinquante et demi » aux tournants d’un parcours sinueux sur bien des plans, entre exaltation et honte, réussites et échecs, sincérité et duplicité, espoirs et déconvenues…

Mais où triomphent l’optimisme et la joie de vivre !

PÉTRONE

Depuis, mon cœur a un battement de retard par Valérie Cohen, Paris, Éditions Flammarion, avril 2019, 351 pp. en noir et blanc au format 13,5 x 21 cm sous couverture brochée en couleurs, 18,90 € (prix France)

Date de publication
lundi 15 avril 2019
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