Styliste culinaire et journaliste gastronomique, Sandrine Giacobetti a collaboré à de nombreux titres de la presse cuisine et art de vivre avant de diriger notamment durant ces quinze dernières années le magazine Elle à table. Elle partage avec sa fille Jeanne sa passion pour la cuisine et les voyages.
Issue d’une nouvelle génération de stylistes et photographes culinaires, Jeanne B est l’auteure de deux livres à succès de recettes sans gluten. Elle signe régulièrement dans les pages du magazine Grazia, où elle tient une rubrique de cuisine créative végan.
Elles cosignent chez Larousse à Paris un recueil de recettes saisonnières intitulé La cuisine mère-fille – 80 recettes qui se transmettent, se partagent, se réinventent… agrémenté de nombreuses photos familiales.
En voici la présentation par l’éditeur :
« La cuisine, c’est toujours une histoire de transmission. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Sandrine n’a que de beaux souvenirs de table… Deux grands-mères cordons bleus, une famille qui savait vivre et aimait manger, un pied en cuisine et l’autre à table : un univers entier à parcourir et à faire partager. Elle est aujourd’hui la gardienne de cette tradition familiale, et c’est Jeanne, sa fille, qui l’entraîne vers des océans de découvertes culinaires.
S’influençant l’une et l’autre, le classicisme face à l’inventivité, elles nous proposent 80 recettes développées à quatre mains, 80 recettes qui appartiennent à leur histoire familiale. Parce que la transmission ne se fait pas à sens unique, une fille a tout à apprendre de sa mère, et une mère a tant à apprendre de sa fille. C’est le message de ce livre de cuisine pas comme les autres : un échange permanent et une ouverture sur le monde. »
PÉTRONE
La cuisine mère-fille – 80 recettes qui se transmettent, se partagent, se réinventent… par Sandrine Giacobetti et Jeanne B, Paris, Éditions Larousse, octobre 2018, 192 pp. en quadrichromie au format 21,7 x 29,5 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 19,95 € (prix France)
Pour vous, nous avons recopié dans ce recueil la recette hivernale suivante :
Lapin aux pruneaux
Ce plat m’a toujours passionnée, tant la vigilance dont il faut faire preuve pour éviter tout risque de perforation contraste avec son goût délicieusement sucré-salé, comme un bonbon. On a l’impression de s’accorder un plaisir dangereux.
Pour 6 personnes
Préparation : 20 minutes
Marinade : 12 heures
Cuisson : 1 h 40
Ingrédients :
1 lapin coupé en morceaux avec son foie
250 g de pruneaux dénoyautés
75 cl de vin rouge de qualité
1 oignon
1 cuiller à soupe d’huile de tournesol
1 bouquet garni (2 feuilles de laurier et 4 brins de thym)
8 échalotes
200 g de lardons fermiers
30 g de beurre
1 cuiller à soupe bombée de farine de riz
1 gousse d’ail
6 brins de persil plat
Sel et poivre du moulin
Recette :
La veille, faites mariner les morceaux de lapin et son foie dans un plat creux avec la moitié du vin, l’oignon émincé grossièrement, le bouquet garni et 1 cuiller à soupe d’huile.
Faites gonfler les pruneaux dans un bol avec le reste du vin.
Le jour même, faites dorer les échalotes entières et les lardons dans 1 cuiller à soupe d’huile.
Retirez-les et remplacez-les par les morceaux de lapin égouttés (sans le foie, en gardant le vin).
Faites dorer, ajoutez le beurre et laissez fondre, puis saupoudrez de farine et mélangez bien en retournant la viande.
Ajoutez les échalotes, les lardons et l’ail pelé et écrasé.
Filtrez le vin de la marinade et versez- le par-dessus (réservez le foie et hachez- le) à hauteur, salez et poivrez.
Laissez mijoter 1 heure à couvert, puis ajoutez les pruneaux et laissez cuire encore 15 minutes.
Ajoutez le foie, mélangez bien et laissez cuire de nouveau 15 minutes.
Parsemez de persil haché et servez avec de la purée mousseline ou des pommes de terre vapeur.