Hervé Inglebert est professeur d’histoire romaine à l’université de Paris-Nanterre et est membre senior de l’Institut universitaire de France. Il codirige la collection « Nouvelle Clio » aux Presses Universitaires de France.
Il a fait paraître un Atlas de Rome et des barbares, IIIe-VIe siècles – La fin de l’Empire romain d’Occident dont la deuxième édition est sortie à Paris, aux Éditions Autrement.
Voici ce qu’en dit l’auteur, en guise de présentation :
« Pour la puissance impériale, les barbares sont des peuples inférieurs, à conquérir puis à intégrer. En Orient, le pouvoir romain doit défendre son territoire face à l’Empire perse sassanide et aux migrations des peuples germaniques, liées à l’arrivée des Huns après 370.
En Occident, la puissance déclinante de Rome ne peut plus espérer détruire les supergroupes barbares (Wisigoths et Vandales) installés dans l’Empire.
L’essor du christianisme permet un rapprochement entre Germains et Romains, et la création de royaumes romano-barbares (Gaule, Hispanie, Afrique…) scelle définitivement le sort de l’Empire d’Occident après 460, tandis que l’Empire d’Orient perpétue l’idée impériale autour de Constantinople. »
Plus de 100 cartes et infographies aident à comprendre la chute de l’Empire romain d’Occident, l’un des éléments majeurs de la formation du monde européen ultérieur.
PÉTRONE
Atlas de Rome et des barbares, IIIe-VIe siècles – La fin de l’Empire romain d’Occident, 2e édition, par Hervé Inglebert, cartographie de Claire Levasseur, Paris, Éditions Autrement, octobre 2018, 196 pp. en quadrichromie au format 17,4 x 25 cm sous couverture Intégra en couleurs, 24 € (prix France)