Jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand Parc de Versailles, Alain Baraton anime aussi des chroniques radiophoniques consacrées au jardin et aux plantes.
Il a fait paraître chez Flammarion Mon agenda du jardin 2016, un bien bel outil énumérant le sui vi des travaux à effectuer au jardin (dates de semis, météo, mouvements de la lune…) et illustré de conseils pour soigner ses plantes ainsi que d’anecdotes sur l’histoire des différentes espèces. Conçu comme un livre de bord du jardinier, il peut être conservé pour permettre une comparaison, d’une année sur l’autre, des poussées, des variétés semées ou des récoltes.
Le livre de bord des mains vertes !
PÉTRONE
Mon agenda du jardin 2016 par Alain Baraton, Paris, Éditions Flammarion, août 2015, 208 pp. en quadrichromie au format 16 x 22,2 cm sous couverture cartonnée en couleurs, 17,90 € (prix France)
Nous avons recopié dans ce précieux vade-mecum ces quelques lignes instructives :
Pourquoi la digitale s’appelle-t-elle ainsi ?
Si vous glissez un doigt dans une fleur, vous constaterez qu’il s’adapte merveilleusement, un peu comme un dé de couture et dans les campagnes les enfants jouaient avec, bien évidemment. D’où les innombrables surnoms de la digitale ! Elle est aussi appelée gants de coucou, gants de bergère, gants de la Vierge, doigts de loup ou encore cloche, poupée, et cette liste est loin d’être exhaustive. Mais attention, c’est une des fleurs les plus toxiques. Donc, pas de digitale dans les jardins fréquentés par les tout-petits.