The Oyster Club est un collectif de scientifiques et d’intellectuels européens qui analysent les dévoiements politiques des sciences physiques. Il est présidé par le docteur István Markó, professeur de chimie à l’Université catholique de Louvain.
Il a publié aux Belles Lettres à Paris sous le titre La faillite du climatisme un petit pamphlet réjouissant qui bat en brèche les affirmations péremptoires du GIEC – un « machin » onusien, rappelons-le, et par-là même éminemment suspect quand on se souvient qu’en d’autres matières il a placé l’ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad, à la tête de son Conseil des droits de l’homme, une belle preuve d’expertise, d’indépendance et de crédibilité… – et de ses sectateurs à propos du caractère anthropique (i.e. dont la formation résulte essentiellement de l’action de l’homme) du réchauffement climatique – bien réel, quant à lui.
Et la charge est lourde, menée par des spécialistes particulièrement au fait de leur science et qui n’ont pas leur langue en poche.
Par exemple, dans un article paru récemment dans les colonnes du magazine Le Vif/L’Express (1), le Pr Markó conteste autant la méthode que les conclusions du GIEC.
Voici ce que l’on peut y lire, qui résume une partie de l’ouvrage :
« Pour lui, « un modèle mathématique, si sophistiqué soit-il, n’est qu’une vue de l’esprit ». Et, s’agissant de ce phénomène extraordinairement complexe et chaotique qu’est le climat, la modélisation « présuppose que l’on connaisse parfaitement les paramètres qui le gouvernent ». Or, poursuit-il, les observations démentent systématiquement les prédictions des modèles.
Ainsi :
La courbe du CO2 suit celle de la température ; c’est donc l’augmentation de chaleur qui génère le CO2 et non l’inverse, comme en témoignent les analyses de bulles d’air piégées dans les vieilles glaces polaires. En outre, depuis maintenant seize ans, le réchauffement stagne alors que le CO2 continue d’augmenter.
La part humaine des émissions de CO2 est faible : de l’ordre de 4%, les 96% restants étant d’origine naturelle. Un mètre cube d’air – soit 1 million de cm3 – contient actuellement un peu moins de 400 cm3 de CO2, et en gagne chaque année 2 cm3, dont 4% (ou 0,08 cm3) sont dus aux activités humaines. « Les termites émettent deux fois plus de gaz carbonique que les humains. Il suffirait donc d’éliminer la moitié des termites pour compenser les émissions humaines », plaisante le biochimiste de l’UCL.
Et cette croissance du CO2, loin d’être une menace, est une promesse pour la planète, dont la surface végétale s’est accrue de 20% ces vingt dernières années. » C’est vrai qu’on déboise, mais le verdissement progresse davantage », affirme István Markó pour qui la théorie d’un réchauffement climatique d’origine humaine n’est rien d’autre qu’une supercherie. »
Démontant les arguments et démontrant la duplicité du GIEC (sur l’Optimum du Moyen Âge et le Petit Âge Glaciaire d’Hubert H. Lamb, sur « la courbe en crosse de hockey » de Michael E. Mann, sur le show d’Al Gore et ses mesures bidons, fondées sur les modèles climatiques de James Hansen dont la fiabilité a été estimée à moins de 2%… toutes choses à la base des positions alarmistes devenues le Crédo contemporain), The Oyster Club se gausse aussi des délires de l’écologie politique qui ne propose rien d’autre que la régression et la servitude.
Un ouvrage rafraîchissant !
PÉTRONE
La faillite du climatisme par The Oyster Club, Paris, Éditions Les Belles Lettres, octobre 2015, 93 pp. en noir et blanc au format 9 x 18,5 cm sous couverture brochée en couleurs, 9 € (prix France)