Dans un article de qualité [1], Wikipédia assure que « Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (baptisé à Séville le 6 juin 1599 et mort à Madrid le 6 août 1660), dit Diego Velázquez, est un peintre baroque considéré comme l’un des principaux représentants de la peinture espagnole et l’un des maîtres de la peinture universelle.
Il passa ses premières années à Séville, où il développa un style naturaliste à base de clairs-obscurs. À 24 ans, il déménagea à Madrid, où il fut nommé peintre du roi Philippe IV et, quatre ans plus tard, il devint peintre de chambre, charge la plus importante parmi celles dévolues aux peintres de la cour. Comme artiste, par son rang de peintre de cour, il réalisa essentiellement des portraits du roi, de sa famille et des Grands d’Espagne ainsi que des toiles destinées à décorer les appartements royaux. Comme surintendant des travaux royaux, il acquit en Italie de nombreuses œuvres pour les collections royales, des sculptures antiques et des tableaux de maîtres, et il organisa les déplacements du roi d’Espagne.
Sa présence à la cour lui permit d’étudier les collections de peintures royales. L’étude de ces collections ajoutée à l’étude des peintres italiens lors de son premier voyage en Italie eut une influence déterminante sur l’évolution de son style, caractérisé par une grande luminosité et des coups de pinceau rapides. À partir de 1631, il atteignit sa maturité artistique et peignit de grandes œuvres comme la Reddition de Breda.
Pendant les dix dernières années de sa vie, son style se fit plus schématique, arrivant à une domination notable de la lumière. Cette période commença avec le Portrait du Pape Innocent X peint lors de son second voyage en Italie, et vit la naissance de deux de ses œuvres maîtresses : Les Ménines et Les Fileuses.
Son catalogue contient de 120 à 125 œuvres peintes et dessinées. Après sa mort, la réputation de Velázquez atteignit un sommet de 1880 à 1920, période qui coïncide avec les peintres impressionnistes français pour qui il fut une référence. Manet fut émerveillé par sa peinture et il qualifia Velázquez de “peintre des peintres”, puis de “plus grand peintre qui ait jamais existé”.
La majeure partie de ses toiles, qui faisaient partie de la collection royale, est conservée au musée du Prado à Madrid. »
Une exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de ce peintre espagnol majeur se tient pour la première fois dans la capitale française, au Grand Palais, jusqu’au 13 juillet 2015.
À cette occasion, les Éditions Larousse ont publié, rédigé par Johann Protais et Éloi Rousseau, Les plus belles œuvres de Velázquez, un album donnant une présentation attrayante et pédagogique des 100 œuvres les plus marquantes de l’artiste, avec pour chacune des précisions sur le lieu et la date d’exécution, les dimensions, le support ainsi que le matériau utilisé.
Magnífico !
PÉTRONE
Les plus belles œuvres de Velázquez par Johann Protais et Éloi Rousseau, Paris, Éditions Larousse, mars 2015, 128 pp. en quadrichromie au format 20 x 24 cm sous couverture cartonnée et jaquette en couleurs, 12,90 € (prix France)
Informations pratiques :
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
Serveur vocal : 00 33 (0)1 44 13 17 17
Ouverture : dimanche et lundi de 10h à 20h
Du mercredi au samedi de 10h à 22h
Fermé le mardi
Dernier accès à l’exposition : 45 min avant la fermeture des Galeries.
Fermeture des salles : à partir de 15 minutes avant la fermeture des Galeries.
Tarif normal : 13 €
Tarif réduit : 9 € (16-25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse).
Gratuit pour les moins de 16 ans. (Réservation obligatoire pour tout enfant ou jeune de moins de 16 ans accompagnant un visiteur muni de réservation.)