Rédigé par Mathieu Beys, un juriste et historien membre de l’Observatoire des violences policières de la Ligue belge des Droits de l’Homme qui, après s’être occupé de conseiller les travailleurs sociaux et les étrangers en séjour précaire sur notre territoire, enseigne désormais à l’ULB, l’imposant manuel juridique et pratique intitulé « Quels droits face à la police ? » examine sous toutes les coutures un thème plutôt touchy, celui des droits du quidam face à la maréchaussée, qu’il soit aussi bien suspect que victime d’un délit ou d’un crime, voire plus simplement contrôlé ou verbalisé par icelle.
L’amusant roman intitulé « Sel, poivre & marjolaine » paru aux Éditions Memory à Tenneville situe son action à Mons et il développe son intrigue autour et aux alentours du restaurant « Les Gribaumonts » dont les fourneaux sont animés par Lisa Calcus, la « Lady Chef 2012 », et dont la salle est managée par son œnologue d’époux, Nicolas, pour le plus grand plaisir de leur fidèle clientèle de Montois cayaux[1] ainsi que pour celui des gastronomes de passage dans leur insigne établissement.
Véritable Michel-Ange des effets lumineux nocturnes, le « sculpteur de lumière » parisien Patrick Rimoux présente dans « La Grand-Place de Bruxelles, sculpture de lumière » – un somptueux album trilingue (en français, néerlandais et anglais) paru chez Racine –, le fruit photographique de son travail appliqué à la plus belle place gothique du monde.
Décapant à souhait, le premier tome de la BD de Falzar et Marco Paulo intitulée « Bad Bartje – 1 Acta est fabula » se déroule dans les années 1970 et met en scène un gros gamin sournois et flamingant se rêvant en Jules César du Plat Pays, masquant sous un vernis de fausse érudition son caractère méprisant pour les autres enfants de son école (Wouter, Kris, Johan…) à l’exception du violent Filip dont il se sert pour mieux arriver à ses fins.
Journaliste au « Financial Times », Simon Kuper a interviewé et fréquenté à moult reprises le gratin footballistique mondial des dernières décennies, de Johann Cruijff à Zlatan Ibrahimovic en passant par Zinedine Zidane, Rivaldo, Romario, Diego Maradona, Frank Ribéry, Éric Cantona, Nicolas Anelka, Didier Drogba, Kaká, David Beckham, Lionel Messi ou Ronaldo, entre autres.
Toujours disponible, l’amusant petit essai historico-culinaire de Jacques Kermoal et Martine Bartolomei intitulé « La Mafia se met à table » décrit par le menu dix repas – dont les recettes sont fournies dans le livre – offerts par les membres de l’Honorable Société entre 1860 (le « banquet de Messine » en l’honneur de Garibaldi pour le remercier de leur avoir, à son insu, offert la Sicile…) et 1982 (le « dîner d’état-major » à Syracuse), dont certains se clôturèrent par le massacre des invités.