Si sa gestion muséale fut contestée par d’aucuns ces derniers temps, Michel Draguet est sans conteste l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la vie et de l’œuvre de l’auteur de « Ceci n’est pas une pipe » à qui il a consacré une remarquable biographie parue sous le simple titre de « Magritte » chez Gallimard dans la fameuse collection « Folio ».
Inscrite par l’UNESCO au patrimoine oral et immatériel de l’Humanité, la « Ducasse rituelle de Mons » à laquelle les Éditions Racine à Bruxelles consacrent un fort beau livre au titre éponyme rédigé par une large équipe de spécialistes du folklore placés sous la houlette du professeur Benoît Kanabus, (UCL), se déroule immuablement depuis huit siècles en quatre temps…
Anouchka Sikorsky vient de publier chez Dricot à Liège son troisième roman, « Meurtre à Rixensart », un amusant et ingénieux polar tout en rebondissements.
Original et superbe, le catalogue de l’exposition « Gustave Doré (1832-1883). L’imaginaire au pouvoir », que l’on peut admirer au Musée d’Orsay à Paris jusqu’au 11 mai 2014, l’est à plus d’un titre.
L’une des meilleures sources pour connaître l’extrême droite rampante est très certainement constituée par les écrits des supporters de ce mode de pensée qui, à l’instar du personnage d’Alex d’« Orange mécanique » flairant le sadisme sublimé dans la IXe symphonie de Beethoven, débusquent les accointances avec leurs idées dans des œuvres en apparence anodines.
Finement ciselés, les courts récits de Dominique Costermans rassemblés dans « Petites coupures » paru aux Éditions Quadrature à Louvain-la-Neuve ont le bon vieil argent pour fil rouge : des pièces d’un, de cinq ou de dix francs belges, des billets de cinquante, cinq cents et cinq mille balles de chez nous ou du Rwanda, mais aussi un carnet d’épargne enrichi de timbres et de cachets, des traveller’s cheques et de la menue monnaie de Sa Majesté britannique, un panel de valeurs diverses dont on suit les destins variés (dans le tube digestif d’un enfant qui a avalé une grosse pièce, dans la poche d’un ramasseur d’ordures à Kigali, voire bien au chaud dans un soutien-gorge…)
L’historien Jean Garrigues, dans « Le Monde de Clemenceau » paru chez Tallandier à Paris, derrière la personnalité du défenseur de Dreyfus, du tombeur de ministères des années 1880, du briseur de grèves de 1906 et du Père la Victoire de 1918, donne à voir le caractère et les traits d’esprit d’un « grand homme d’État, véritable icône patriotique, passionnément laïque et démocrate, cocardier, rebelle et autoritaire, féministe et misogyne, rêveur et philosophe, amoureux et querelleur, drôle et sensible, féroce et tendre à la fois », qui excellait dans les joutes oratoires et les petites phrases assassines.
Dans « Bières d’artisans en Wallonie et à Bruxelles » paru aux Éditions Racine à Bruxelles, Michel Verlinden passe en revue le travail exceptionnel de vingt artisans brasseurs dont le dynamisme et le savoir-faire en matière de bière spéciales ont redynamisé ce secteur d’activité de tradition ancestrale dans nos régions.
Les productions des paparazzis sont à la photographie ce que la musique militaire est à l’art symphonique et le beaujolais nouveau à la production viticole de la Champagne.