Rédigé par Eddy De Bruyne et édité par votre serviteur pour compte de la maison Luc Pire à Liège, « Les commandos wallons d’Hitler » se penche sur un sujet parfaitement méconnu jusqu’ici, celui des collaborateurs wallons de la vingt-cinquième heure qui s’engagèrent et agirent sur le territoire belge entre septembre 1944 et mai 1945, c’est-à-dire après que l’occupant allemand eut été chassé de notre pays par les Alliés.
Se faisant, dans « Monsieur Optimiste », le greffier de l’histoire de ses parents juifs demeurés à Bruxelles durant l’occupation allemande de 1940-44 et qui connurent quelques déboires par la suite en raison de leurs affinités communistes, Alain Berenboom a réussi un joli tour de force : parler d’un drame inouï avec humour et profondeur sans réveiller les violons des lamentos et des discours convenus.
Dans « Ghelderode Qui suis-je ? », un petit essai très documenté et abondamment illustré, l’universitaire française Jacqueline Blancart-Cassou, qui a défendu sa thèse d’État et publié de nombreux travaux sur l’œuvre d’Adolphe Martens (1898-1962) ainsi qu’une édition critique de son « Théâtre oublié », introduit à la compréhension de ses écrits aussi variés qu’étranges, en les replaçant dans leur contexte historique, sociologique, politique et culturel.