De la brouette à la Ferrari et de la chaise à porteurs au TGV en passant par le quadrige, le fardier, la Malle des Indes, le courriau, le phaéton, la luge, la civière, le panier à salade, la torpédo, le funiculaire, la huit-ressorts, l’électrobus, le dragster, le corbillard, le tandem, la saleuse, la kibitka, le caddie, l’aéroglisseur, le vélo, le tank, le pousse-pousse, le roller, l’hybride et même la vidangeuse (dont il donne pour synonyme pompe à merde), rien n’échappe au « Dictionnaire des véhicules terrestres » du linguiste français Jean-Paul Colin paru chez Favre à Lausanne, un ouvrage aussi complet qu’instructif et amusant.
Les Éditions Hatier à Paris ont enrichi récemment leur célébrissime collection Bescherelle d’une magnifique « Chronologie de l’histoire de France » dont l’ambition est de mettre à la portée de chacun le passé de l’Hexagone en apportant une vision complète, claire et cohérente des principaux événements qui s’y sont produits entre le VIIe siècle avant J.-C. et 2012.
Dans son approche linguistique autant qu’encyclopédique, « Le Petit Larousse 2014 » se veut profondément actuel, témoin vivant des grandes avancées scientifiques, du développement de l’écologie, de l’essor des nouvelles technologies, de l’évolution de la société et de l’actualité.
Intégrant plusieurs centaines de mots nouveaux,« Le Petit Robert 2014 » constitue une mine d’informations sur l’évolution de notre culture, dont le langage est tout à la fois le moteur et le reflet. Si on y ajoute les personnalités qui rejoignent «0áLe Petit Robert des noms propres 2014 », on dresse un panorama extraordinaire.
Rédigées par 138 spécialistes reconnus, français et étrangers (parmi lesquels Mateo Alaluf et Pierre Desmarez de l’ULB ainsi que Matthieu de Nanteuil de l’UCL), placés sous la direction de quatre universitaires éminents, les 860 pages compactes du « Dictionnaire du Travail » présente l’objet « travail » dans toute sa diversité, depuis le registre du subjectif et de l’intime jusqu’à l’activité au sein de l’atelier, du bureau ou de la firme multinationale en passant par les transformations imposées par la mondialisation, et les disciplines qui y sont convoquées couvrent un large champ d’investigation et de réflexion : sociologie, droit, histoire, économie, psychologie ou encore médecine et ergonomie.
Le « Dictionnaire érotique de l’argot » de notre ami – au patronyme ô combien prédestiné – Georges Lebouc, qui vient de paraître aux Éditions Avant-propos à Waterloo, constitue sans conteste un remarquable outil pour la compréhension de la langue verte d’aujourd’hui et d’hier, dans l’une de ses thématiques essentielles.
S’appuyant sur les travaux de grands chercheurs, cette bible toponymique qu’est « Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles » du professeur Jean-Jacques Jespers recense quelque 10 000 lieux habités, sites naturels ou touristiques et institutions de la Belgique francophone.