Rédigé dans le style déjanté coutumier de son auteur, le polar de Jean-Luc Fonck intitulé « Arrête arrête tu Maitrank » entraîne son lecteur dans une enquête fortement arrosée de vin blanc à l’aspérule, spécialité de la bonne ville d’Arlon, cité de son enfance.
Anouchka Sikorsky vient de publier chez Dricot à Liège son troisième roman, « Meurtre à Rixensart », un amusant et ingénieux polar tout en rebondissements.
Inspirée par la véritable histoire du peuplement du Groenland, la fresque sauvage du Danois Søren Mosdal intitulée « Erik le Rouge roi de l’hiver » parue chez Casterman à Bruxelles raconte avec un talent graphique indéniable les péripéties d’une confrontation sanglante entre générations, sur fond de saga scandinave.
Rassemblant, dans la compilation intitulée « Les enquêtes de Philip Marlowe », tous les romans noirs du grand Raymond Chandler (1888-1959), à savoir Le Grand Sommeil, La Dame du lac, Adieu ma jolie, La Grande Fenêtre, La Petite Sœur (Fais pas ta rosière !), The Long Goodbye (Sur un air de navaja), Playback (Charades pour écroulés) dans des traductions entièrement révisées – à l’exception, bien entendu, parce qu’elles étaient parfaites, de celles de Boris Vian pour les deux premières œuvres citées –, les Éditions Gallimard à Paris ramènent dans la lumière la production d’un auteur américain du XXe siècle parmi les plus emblématiques avec William Faulkner, Ernest Hemingway, John Steinbeck, Dashiell Hammett et John Dos Passos.
L’un des plus fameux romans noirs de la littérature américaine des dernières décennies, à la fois polar haletant et portrait saisissant de Los Angeles, dans toute sa fascination trouble : « Le Dahlia noir » de James Ellroy, paru en 1987 et largement inspiré par le meurtre – jamais élucidé – de sa propre mère en 1958, lorsque l’auteur était encore enfant.
Auteure de romans policiers contemporains dont l’intrigue gravite autour du souvenir de personnalités féminines célèbres qui ont eu des combats à mener et des idées à défendre, la Waterlootoise qui vit dans le Périgord noir Martine Cadière a notamment fait paraître aux Éditions Dricot à Liège en 2009 « Sarah mourait si bien » – il s’agit de Sarah Bernhardt – et en 2011 « Encore un jour sans Giroud » (la fameuse fondatrice de L’Express) puis tout récemment chez Mols à Bruxelles « La dame qui fuit Saint-Tropez » dont l’action se déroule dans la Treille Muscate, la maison acquise par Gabrielle Colette en 1925.
Imaginant la Wallonie de l’après Belgique comme une république populaire dirigée par un fan de Mao Tsé-toung givré au point de racheter sa dépouille à la Chine pour l’exposer dans un musée-prison, la BD intitulée « Le sourire de Mao » est une petite merveille d’intelligence, de subtilité et de prescience pour qui sait lire entre les cases.
La collection de romans policiers belges « Kill and read » accueille ces jours-ci un nouveau titre, « Crime à Louvain-la-Neuve », signé Anouchka Sikorsky.
Après le binôme « Meurtre à Waterloo » par Jean-Baptiste Baronian et « Les dépeceurs de Spa » par Marc J. Hermant parus à l’automne dernier, la collection de romans policiers belges « Kill and read » dirigée par votre serviteur et coéditée par la SNCB à Bruxelles et les Éditions Luc Pire à Liège s’est enrichie en septembre 2012 d’un nouveau titre, « Le martyr de l’Étoile », signé Évelyne Guzy.