Le nationalisme flamand, c’est bien connu, se fonde sur quatre piliers : le mensonge, l’ignorance, la bêtise et la suffisance.
Édité chez Luc Pire à Liège par votre humble serviteur, l’essai historique d’Eddy De Bruyne intitulé « Léon Degrelle et la Légion Wallonie, la fin d’une légende », qui détaille par le menu l’histoire des « Wallons » engagés au front de l’Est sous l’uniforme boche entre 1941 et 1945, devrait faire quelque bruit dans le landerneau historico-politique belge.
Dans « Vers une armée flamande ? » qui vient de paraître aux Éditions La Muette à Bruxelles, le journaliste Thierry Wagener, après une préface très avertie du professeur d’économie à l’UCL Michel Quévit (l’auteur d’un essai remarqué, « Flandre – Wallonie Quelle solidarité ? », paru à Charleroi chez Couleur livres et resté en travers de la gorge des nationalistes flandriens de tout poil), expose l’analyse du colonel Luc Gennart à propos de la flamandisation, depuis 2005, de notre bonne vieille ABL et de la prochaine délocalisation vers le plat pays de ce qui en subsiste encore d’important en Wallonie.