Ami de Richard Strauss, agrégé d’histoire et Prix Nobel de littérature en 1915 pour son immense « Jean-Christophe » en dix volumes, connu par ailleurs pour son œuvre plus qu’abondante et ses débats avec Sigmund Freud, Herman Hesse et Stefan Zweig, l’écrivain pacifiste français Romain Rolland (1866-1944) était aussi un grand connaisseur de la musique occidentale et de ses artistes – il fut le biographe de Beethoven (en 1903), de Haendel (en 1910), entre autres.
Consacré principalement à la peinture, l’ouvrage somptueux de Ian Chilvers, Iain Zaczek, Jude Welton, Caroline Bugler et Lorrie Mack paru chez Flammarion à Paris sous le titre « Art, les grands mouvements et les chefs-d’œuvre » suit les principales évolutions de l’histoire de l’art à travers les œuvres les plus influentes et les plus prestigieuses allant de la période glaciaire (34 000 ans avant Jésus-Christ) à l’expressionnisme abstrait.
Le superbe catalogue (paru chez Flammarion) de l’exposition « Émile Bernard – La peinture en colère » qui se tient au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 5 janvier 2015 est une magnifique occasion de découvrir l’œuvre picturale largement méconnue d’une personnalité majeure dans l’élaboration de l’art moderne, qui fut également peintre, graveur, critique d’art, écrivain et poète.
Dans « Cœur glacé », un superbe album paru dans une édition très soignée, nos amis Gilles Dal et Johan De Moor répondent à leur manière – hautement déjantée – aux trois questions métaphysiques que chacun d’entre nous se pose un jour ou l’autre, à savoir : « Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? »
Dans « La Picardie gothique », un joli guide orné de 170 photos en couleurs paru à Rennes aux Éditions Ouest-France, l’historien amiénois Xavier Bailly mène le lecteur à la découverte d’une quarantaine de joyaux médiévaux de l’architecture religieuse, civile et militaire en le faisant cheminer d’Abbeville à Rambures, d’Amiens à Folleville, de Beauvais à Fontaine-Chaalis, de Compiègne à Maignelay, de Saint-Quentin à Chiry-Ourscamp, de Soissons à Essômes-sur-Marne et de Laon à Braine.
L’art qui se veut, se dit, se profère « contemporain » résonne comme une cymbale bruyante. Il condense la performance de la tautologie qui n’est le symbole de rien d’autre que de sa propre vacuité…
Après avoir rigoureusement construit sa réputation au fil des années et après le succès de l’édition 2013, « Art Brussels » occupe désormais avec assurance une position parmi les cinq foires d’art internationales les plus importantes, tout en maintenant ses particularités exclusives et son atmosphère accueillante et conviviale.