C’est un tweet envoyé par un ex-Soir (aujourd’hui au Vif, bref Thierry Fiorilli) qui, mercredi, venait jeter le trouble rue Royale, pour autant que l’effarement ait jamais quitté la rédaction vespérale depuis… les années 60 : le directeur-rédacteur en chef Didier Hamann que les salons parisiens nous envient, s’apprêterait à renouveler le tandem de « ses » rédac-chefs adjoints.
Annoncé en septembre de l’année passée pour le premier trimestre 2012, puis il y a trois semaines pour le 17 septembre prochain, le premier numéro de Marianne Belgique n’est manifestement pas près de sortir des rotatives et d’enflammer la « nation francophone » que l’hebdomadaire parisien prétendait pourtant faire sortir de son tombeau. C’est que, dans la Ville-lumière, on avait négligé un minuscule détail : avant de donner le bon à tirer, il se recommande généralement d’avoir des pages à imprimer. Or, à ce jour, le nouvel hebdo de la francophonie militante se cherche toujours un rédacteur en chef et, très accessoirement, quelques plumitifs sous-payés pour les noircir…