Diariste plus talentueux – et plus venimeux – que les frères Goncourt ainsi que le montre le choix de pages de son « Journal littéraire » qui vient de reparaître en poche chez Gallimard dans la collection « Folio » (l’édition princeps, réalisée sous la direction du grand Pascal Pia, date de 1969), le romancier, chroniqueur littéraire et critique dramatique Paul Léautaud (1872-1956) fut durant trente-trois ans secrétaire général du « Mercure de France », sans doute la revue littéraire parisienne la plus prestigieuse de l’entre-deux-guerres.
Lozérien aux pieds dans la glèbe, ancien officier de commandos qui combattit dans l’Armée française de libération durant la Seconde Guerre mondiale et en Corée avant de devenir correspondant de guerre du Paris Match de la grande époque, Prix Albert Londres 1955, « Jean Lartéguy, le dernier centurion », à qui Hubert Le Roux a consacré sous ce titre une biographie publiée chez Tallandier à Paris, couvrit, de la Palestine à l’Indochine et au Viêt Nam, de l’Algérie aux différentes révolutions d’Amérique latine en passant par les soubresauts de la décolonisation en Afrique noire, la plupart des conflits qui secouèrent la planète et forgèrent ses opinions désenchantées sur l’âme humaine et l’avenir de l’Occident.
« Merchandising » est probablement, avec « marketing », l’un des termes les plus employés dans les entreprises à caractère commercial. Toutefois, en France et en Belgique, il souffre d’un déficit d’image par rapport au marketing, dû essentiellement à une approche traditionnellement réductrice : le merchandising ne serait que de simples techniques destinées à vendre plus en magasin. Cette situation est très préjudiciable à l’efficacité des entreprises.
Alexis Curvers (Liège 1906-1992) est l’un de nos plus grands écrivains, à qui l’on doit le remarquable et célébrissime « Tempo di Roma » qui obtint le prix Sainte-Beuve en 1957.
Imaginant la Wallonie de l’après Belgique comme une république populaire dirigée par un fan de Mao Tsé-toung givré au point de racheter sa dépouille à la Chine pour l’exposer dans un musée-prison, la BD intitulée « Le sourire de Mao » est une petite merveille d’intelligence, de subtilité et de prescience pour qui sait lire entre les cases.
Les copies d’élèves recèlent, tous les enseignants le savent, de petits bijoux d’ignorance et d’incompréhension relevant parfois du surréalisme le plus pur.