Ainsi donc, Babart De Wever, le Goering van Vlaanderen (à qui seuls les profs flamingants de la KUL ont pu reconnaître des qualités d’historien, on va le voir) s’est lancé dans une de ces saillies dont il a le secret en qualifiant, dans une tribune publiée par le Standaard, de « mythe wallon » l’assertion selon laquelle la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale serait un phénomène essentiellement flamand et il estime que la Wallonie n’assume pas son passé collaborationniste, contrairement à la Flandre.
Saint-Hergé, patron des éditeurs ! Avec René Magritte, Georges Simenon, Jacques Brel et la famille royale, Georges Remi est la bénédiction de ceux qui, en Belgique, s’échinent à fabriquer des livres (activité ô combien périlleuse).
Dans un remarquable essai intitulé La Couronne et la Rose, l’historien Vincent Delcorps, dépeint brillamment par le menu les rapports entre le roi Baudouin et le monde socialiste belge entre 1950 et 1974. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses n’ont pas été simples !
Dans son Histoire de Belgique pour les snuls, l’historienne et psychanalyste Sylvie Lausberg propose une lecture, simplifiée certes mais ô combien éclairante, du déroulement des faits et de la vie des personnages marquants qui présidèrent à l’édification de Ce Pays désormais au bord du gouffre.
Et si les « tueurs du Brabant » avaient été un groupuscule d’extrême-droite, attaquant les supermarchés pour déclencher une panique qui aurait préludé à la mise en place d’un régime fasciste en Belgique ?