« Je vous ai accordé une salle. Une salle, vous savez, ça n’a pas de prix. C’est la 229, bâtiment G. G229. Allez chercher la clé chez la concierge. Bon, je crois que cet entretien est terminé. Nous nous croiserons souvent désormais. Bienvenue ici. »
Le ministre français de la Culture l’a décidé, Louis-Ferdinand Céline sera persona non grata dans le panthéon des Français fêtés en 2011. Qui croit-on berner ? Il suffit de lire ne serait-ce qu’une ligne du « Voyage » pour saisir le travail d’orfèvre accompli par l’auteur.
Les années 1930 furent pour l’URSS celles de la mise en place progressive du système répressif stalinien. Marquées d’une cruauté sans précédant, inscrites sans doute dans « l’extraordinaire brutalité de la décennie maudite », pour reprendre les termes de Pasternak.
Victime naguère d’une cabale des pédagogues de gauche (pardon pour le pléonasme) qui lui reprochaient la trop grande beauté de ses dessins qui faisaient rêver les petites filles…