« Tonton flingueur » dans le fameux film de Georges Lautner, Obersturmführer « Papa » Schulz face à Brigitte Bardot dans « Babette s’en va-t-en guerre », Monsieur Loyal de son complice Pierre Dac dans le célébrissime sketch du « Sâr Rabindranath Duval », parolier de la drôle de chanson « Débit de l’eau, débit de lait » chantée par Charles Trenet, roi du canular téléphonique dans les années 1960, Francis Blanche (1921-1974) a marqué son époque d’une empreinte joyeuse à travers les 121 productions cinématographiques, les 8 pièces de théâtre et les diverses productions télévisées auxquels il participa.
La compilation intitulée « D’un Céline l’autre », établie et présentée par le célinomane David Alliot et préfacée par François Gibault, avocat et homme de confiance de Mme Lucette Destouches, veuve de l’écrivain, auteur d’une monumentale biographie en trois volumes de l’auteur du « Voyage au bout de la nuit », rassemble, outre une « Vie de Louis-Ferdinand Céline » par David Alliot, 200 témoignages divers (correspondances, journaux intimes, mémoires, coupures de presse, documents administratifs…) jalonnant la vie de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), en provenance de sa famille, d’amis intimes, d’admirateurs ou d’adversaires, depuis sa jeunesse passage Choiseul dans le quartier de l’Opéra à Paris jusqu’à sa mort à Meudon dans les Hauts-de-Seine.
Reproduisant, au fil d’un récit dessiné par Joann Sfar et de commentaires rédigés par Clémentine Deroudille, des photographies, des manuscrits, des textes inédits, des extraits du « carnet de bord » personnel et même une recette de cuisine du maître, le catalogue de l’exposition « Brassens ou la liberté » qui se tient à la Cité de la musique à Paris jusqu’au 21 août 2011 constitue une biographie pour le moins originale de l’auteur du « Gorille » et de l’« Auvergnat », foisonnante, conviviale et riche de vie.
« Dans la nuit, sur les côtes du midi de la France, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d’un million d’immigrants. Ils sont l’avant-garde du tiers-monde qui se réfugie en Occident pour y trouver l’espérance. À tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question trop tard : que faire ? »