Le « Dictionnaire érotique de l’argot » de notre ami – au patronyme ô combien prédestiné – Georges Lebouc, qui vient de paraître aux Éditions Avant-propos à Waterloo, constitue sans conteste un remarquable outil pour la compréhension de la langue verte d’aujourd’hui et d’hier, dans l’une de ses thématiques essentielles.
Hasards du calendrier – c’est le cas de le dire ! –, dans les jours qui ont précédé le décès de Sylvia Kristel, l’icône sexy des seventies pour son rôle d’Emmanuelle au cinéma en 1974, les Éditions La Musardine à Paris ont mis en vente un calendrier 2013 ressemblant treize des fameuses « Pin up » d’Aslan, des dessins de jolies filles dénudées qui firent la gloire de celui qui les croqua à la même époque et qui contribuèrent au succès du magazine masculin de charme Lui, le pendant français du mensuel yankee Playboy, fondé par Daniel Filipacchi et Frank Ténot en 1963 avec les bénéfices de « Salut les copains ».
Voilà que paraît ces jours-ci aux Éditions Omnibus à Paris, établi et présenté par Jean-Baptiste Baronian, un magnifique ouvrage intitulé « Cent poèmes d’Arthur Rimbaud » qui met en équation une centaine de textes de « L’homme aux semelles de vent » avec de nombreux chefs-d’œuvre de la peinture, connus ou méconnus, dont certains sont de stupéfiantes révélations.
Compilant les paroles prononcées au seuil de la mort par des personnages célèbres allant de Jules César à Jimi Hendrix ou par d’illustres inconnus, l’édifiant petit essai de Michel Gaillard intitulé « Ils sont partis avec panache », paru récemment à Paris aux Éditions Points dans la collection « Le goût des mots » dirigée par Philippe Delerm, ouvre d’innombrables petites portes sur l’éternité si pas de l’âme, à tout le moins de l’esprit humain, et donne à voir l’essentiel des choses.