Il y a 35 ans, le 9 octobre 1978, Jacques Brel s’éteignait à Bobigny avant d’être inhumé aux Marquises où il s’était retiré pour lutter – en vain – contre le cancer des poumons qui le rongeait.
Le 8 septembre 2013, l’Académie d’Anvers fêtait ses 350 ans d’existence ainsi que les 50 ans de sa section mode par l’inauguration, en ce qui concerne celle-ci, d’une fort belle exposition qui se tiendra au MOMU jusqu’au 16 février 2014 et dont le somptueux catalogue a paru en version française chez Flammarion à Paris sous le titre « Mode Anvers L’Académie 50 » avec un avant-propos de Jean Paul Gaultier.
Vingt-trois ans après le constat amer de Roland Soyeurt dans « Le chagrin des profs », un pamphlet paru en 1990 en pleine grève des enseignants contre les inepties alors prônées par Yvan Ylieff, et dix-huit ans après la publication par le même auteur de « Mes points dans la figure » qui s’en prenait, au cours de nouvelles grèves enseignantes, aux âneries imposées par Laurette Onkelinx et son chef de cabinet, un autre prof de base, Frank Andriat, lui aussi vieux routier du métier et par ailleurs écrivain à succès, sonne le tocsin dans « Les profs au feu et l’école au milieu », et démontre avec un humour tout aussi amer qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Dans « Brel rêver un impossible rêve », un remarquable essai biographique nourri des témoignages de proches ou de collaborateurs de l’artiste et illustré de photos prises par son photographe attitré, le journaliste français Alain Wodrascka ressuscite le poète qui, avec Brassens, Ferré et Ferrat, redonna à la chanson sa vigueur et sa créativité originelles, celles des œuvres d’un Rutebeuf ou d’un François Villon.