Jeune enseignant, Patrick Delcord est agrégé d’histoire et professeur certifié de l’enseignement secondaire. Avec « La Grande Guerre en caricatures » paru chez Soliflor à Bruxelles, il signe son premier ouvrage dans lequel sont reproduits et commentés 80 dessins français, anglais, allemands, hollandais et belges parus pour la plupart dans la presse écrite entre 1914 et 1918.
Prix Pulitzer en 1940 pour « Les raisins de la colère » paru l’année précédente, prix Nobel de littérature en 1962, l’écrivain californien John Steinbeck (1902-1968) est l’auteur d’une œuvre impérissable avec « Le Poney rouge » (1933), « Tortilla Flat » (1935), « En un combat douteux » (1936), « Des souris et des hommes » (1937), « La Perle » (1945), « À l’est d’Éden » (1952), « Tendre jeudi » (1954), « Il était une fois une guerre » (1958), entre autres…
Rassemblant, dans la compilation intitulée « Les enquêtes de Philip Marlowe », tous les romans noirs du grand Raymond Chandler (1888-1959), à savoir Le Grand Sommeil, La Dame du lac, Adieu ma jolie, La Grande Fenêtre, La Petite Sœur (Fais pas ta rosière !), The Long Goodbye (Sur un air de navaja), Playback (Charades pour écroulés) dans des traductions entièrement révisées – à l’exception, bien entendu, parce qu’elles étaient parfaites, de celles de Boris Vian pour les deux premières œuvres citées –, les Éditions Gallimard à Paris ramènent dans la lumière la production d’un auteur américain du XXe siècle parmi les plus emblématiques avec William Faulkner, Ernest Hemingway, John Steinbeck, Dashiell Hammett et John Dos Passos.
L’un des plus fameux romans noirs de la littérature américaine des dernières décennies, à la fois polar haletant et portrait saisissant de Los Angeles, dans toute sa fascination trouble : « Le Dahlia noir » de James Ellroy, paru en 1987 et largement inspiré par le meurtre – jamais élucidé – de sa propre mère en 1958, lorsque l’auteur était encore enfant.
Prolongeant la populaire émission de télévision qu’il anime sur le sujet, Stéphane Bern a fait paraître chez Flammarion un bel album illustré intitulé « Les villages préférés des Français » dans lequel sont présentées 43 localités remarquables de l’Hexagone, vitrines de l’art de vivre convivial au cœur des terroirs de l’un des plus magnifiques pays de la planète.
Présentant une vingtaine de témoignages inédits et d’époque compilés par Louise Manaux et Bruno Deblander, « 14-18 Apocalypse en Belgique Récits de patriotes » (Éditions Racine/RTBF) donne la parole à des citoyens lambda de toutes classes sociales pris au cœur de la tourmente : un mobilisé et un blessé de 1914, une orpheline de guerre, une combattante de l’ombre arrêtée, un résistant condamné, un soutien de famille nombreuse affamé par l’ennemi, un brancardier volontaire, un combattant des tranchées, une bienfaitrice d’origine irlandaise, un tourneur d’obus, un prisonnier évadé, un autre libéré…
Le « Guide Delta 2014 des hôtels et des restaurants de Belgique & du Luxembourg » recense 2000 restaurants et hôtels du Royaume et de son voisin (dont 200 nouveaux établissements, alors que 250 qui étaient présents dans l’édition 2013 n’y sont plus référencés pour cause de fermeture ou par manquement aux critères de sélection) tout en permettant, par un système ingénieux de huit index, de sélectionner également les restaurants par ordre alphabétique en général et dans chaque province, par type de cuisine et en fonction des coups de cœur de la rédaction, de la présence de salons VIP ou de salles de séminaire, mais aussi de la quiétude ou de la beauté des lieux.
Auteure de romans policiers contemporains dont l’intrigue gravite autour du souvenir de personnalités féminines célèbres qui ont eu des combats à mener et des idées à défendre, la Waterlootoise qui vit dans le Périgord noir Martine Cadière a notamment fait paraître aux Éditions Dricot à Liège en 2009 « Sarah mourait si bien » – il s’agit de Sarah Bernhardt – et en 2011 « Encore un jour sans Giroud » (la fameuse fondatrice de L’Express) puis tout récemment chez Mols à Bruxelles « La dame qui fuit Saint-Tropez » dont l’action se déroule dans la Treille Muscate, la maison acquise par Gabrielle Colette en 1925.
Petite-fille du grand éditeur Jean Paulhan, la chroniqueuse des livres au Monde et éditrice elle-même – elle s’est spécialisée dans la publication des journaux intimes, correspondances littéraires, textes autobiographiques et mémoires inédits, rédigés par des écrivains des XIXe et XXe siècles – Claire Paulhan a préfacé « Une forêt cachée – 156 portraits d’écrivains oubliés » précédé de « Une autre histoire littéraire », un essai formidable et passionnant d’Éric Dussert, véritable caverne d’Ali-Baba de la littérature, publié aux Éditions de la Table Ronde à Paris.